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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 18:55

Pour venir chez moi c'est pas compliqué, tout dabord trouvez l'église 


Dirigez vous vers le café tabacPassez à droite du café

Tournez dans la ruelle à gauche
Prenez à droite au bout de la rue courte

On arrive
 

Voilà c'est Là

Bonjour, mais entrez donc !

Vous prendrez bien une bolée de cidre

 

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 17:51

Le conte qui va suivre, est le premier conte que j'ai écrit. C'est un conte pour enfant qui avait pour titre, la Carabistouille avant de devenir le Monstre du Youdig; Je ne peux m'empêcher de vous narrer dans quelles conditions il fut créé, car ce fut l'origine de mon parcours d'écrivain conteur. 
Président d'un syndicat d'initiative, j'avais organisé à l'attention d'une école, une sortie découverte nature qui devait se dérouler dans un petit bois jouxtant mon village. J'attendais  une petite vingtaine d'enfants en compagnie de l'animateur nature. Ce fut le triple qui arriva. La situation s'avéra rapidement ingérable. Quand l'animateur montrait une plante, on entendait :
"Où elle est ? je la vois pas. Moi non plus !"
Forcément, soixante gosses déchaînés autour d'une malheureuse fleur de pissenlit...La sortie tournait court et il fallait rapidement trouver une solution.


 

Je décidais de séparer le groupe en deux un partant avec l'animateur pendant que j'occupais l'autre.... à .... Hé bien ! je vais vous raconter des Carabistouilles.

C'est quoi, monsieur carabistouille ?
-Carabistouille ! c'est un monstre, un monstre terrrrible

Et j'échafaudais une histoire de dragon sans trop savoir où celà me menait.
Je connus ce jour là, mon heure de gloire et les enfants qui avaient échappé à mon histoire se la firent raconter par leurs camarades. Mais cette histoire ne s'arrêta pas là car , quelques temps plus tard une personne me raconta qu'il y avait sur le bois de mon village une vieille légende qui racontait que ... Et il me conta mon histoire, certe ! un peu modifiée, mais tous les éléments étaient là. J'ai réalisé à ce moment que les contes n'appart
enaient pas seulement au passé et je me suis mis écrire, à écrire et à conter... Il était une fois. 

 

Il y a fort longtemps dans le Yeun Ellez, vivait un animal terrifiant. Le monstre du Youdig! C'est ainsi qu'on le nommait. Haut comme une tour avec un corps de lézard pourvu d'ailes immenses, des griffes et des dents tranchantes comme des rasoirs. Imprévisible et rusé, il déjouait tous les pièges et la population, terrorisée, n'osait plus s'aventurer dans les marais.

- Cela suffit ! Dit un jour le Seigneur de Plouménez et, s'adressant à ses concitoyens, il déclara : "Braves gens,  vous savez combien nous sommes impuissants devant la terrible menace que représente pour nous le monstre, aussi ai-je décidé ceci : toute personne qui me ramènera  la tête de l’animal  se verra remettre mille écus d'or et je lui donnerai ma fille unique en mariage.

Une forte rumeur s'éleva de la foule. Assurément, l'affaire était tentante. Gwenn, la fille du chef, était ravissante et les courtisans ne manquaient pas ; de plus mille écus d'or  constituaient une dot non négligeable.

- C'est moi qui tuerai la bête !

Celui qui avait crié s'avança, c'était Yann, le fils du forgeron, un gaillard à la chevelure rousse et à l'air mauvais :

- Non, les écus et la fille seront pour moi, rétorqua Pêr, le fils du charpentier, un garçon aussi grand que maigre dont les yeux noirs et perçants faisaient peur.

- Y a t'il d'autres volontaires ? demanda le Seigneur.

- Moi, répondit une petite voix, et l'on vit un frêle jeune homme fendre la foule et s'avancer.

- Toi, Plume, tu prétends tuer le monstre ! Mais tu es haut comme trois pommes et un simple coup de vent suffit pour te renverser.

- Certes, je ne suis pas bien grand, mais j'aime votre fille et pour elle j'affronterai la bête.

- Soit, reprit le Seigneur. Si tu tiens tant à mourir, vas-y et que le meilleur gagne. Les habitants se dispersèrent, laissant nos trois héros sur la place.

- Je vais de ce pas chercher la masse de mon père, dit le fils du forgeron, elle est du meilleur acier et rien ne lui résiste, avec elle je vaincrai.

- Moi, je prendrai le ciseau le plus tranchant, dit le fils du charpentier, avec lui, je percerai la peau du monstre. Et toi, Plume, as-tu une épée, une lance ?

- Non, je n'ai qu'un petit morceau de fromage, un mouchoir et mon bâton.

- Diable ! Je suis sûr qu'avec tout cela la bête sera morte de peur en te voyant arriver. Allez, joue bien petit, nous, nous avons un monstre à combattre.

Les deux compères éclatèrent de rire et se mirent en route. Plume haussa les épaules, mit son bout de fromage dans son mouchoir, le noua au bout de son bâton et prit lui aussi la direction de la forêt.

 

Chemin faisant, Plume  rencontra une vieille femme en pleurs .

-Q’avez-vous donc à pleurer ainsi, ma bonne Dame ?

- Hélas, mon petit, voilà des jours que je n'ai rien à manger, et j'ai si faim !

- Tenez !, dit Plume, je vous donne mon petit morceau de fromage. Je me passerai bien d'un repas.

Plume venait à peine de finir sa phrase que la vieille femme se changea en une superbe créature vêtue d'une longue robe couleur azur.

- Je suis la fée Eléphire, dit-elle. "Tu as la générosité d'un chevalier et je veux t'en récompenser. »

La fée saisit une souris qui passait par- là et lui présenta le petit bout de fromage que lui avait remis Plume. La souris n'y avait plutôt goûté qu'elle se mit à grossir et se transforma en un magnifique cheval blanc à la crinière noire.

- Prends le, dit la fée. Il te conduira sur les chemins du bonheur.

La fée disparut dans un nuage de fumée, laissant Plume abasourdi. Non, il n'avait pas rêvé, ce cheval en était la preuve. Il enfourcha l'animal et se remit en route.

A l'orée du bois, son attention fut attirée par des sifflements stridents : un oisillon était tombé du nid et sa mère affolée voletait autour de lui.

-Pauvre petit, pensa Plume, s'il reste là, il va mourir. Il descendit de sa monture, prit l'oisillon, l'enveloppa dans son mouchoir et grimpa à l'arbre immense où se trouvait le nid. Quand il déposa son précieux fardeau, il entendit une petite voix qui lui dit :

- Plume, tu as le courage d'un chevalier et pour te remercier d'avoir sauvé mon fils, je vais te faire un cadeau. Prends cet œuf d'or, descends de l'arbre et frappe le trois fois sur le sol.

Plume fit ce que l'oiseau lui avait commandé et grande fut sa surprise quand l'œuf se transforma en une magnifique armure d'or.

- Cette armure me protègera des griffes du monstre, se dit notre ami en reprenant son chemin.

l n'avait pas fait cent mètres qu'un cri le fit sursauter. Un korrigan insouciant venait de se faire prendre dans un piège à renard.

- N'aie pas peur, lui dit Plume, je vais te délivrer et, s'aidant de son bâton, il écarta les lourdes mâchoires d'acier qui retenaient le lutin.

- Tu as la force d'un chevalier, dit le korrigan, et pour te remercier, car j'ai quelques pouvoirs magiques, je transforme ton bâton en épée.

Plume le remercia  et se remit en route. En chemin il rencontra le fils du forgeron et celui du charpentier qui le saluèrent bien bas car, ainsi équipé, ils ne l'avaient pas reconnu.

   La forêt devenait plus sombre, les marécages étaient proches et une odeur fétide flottait dans l'air.

- Je dois approcher de la tanière de la bête, se dit Plume en ralentissant l'allure. Tout à coup, un cri effroyable se fit entendre et, surgissant de nulle part, le monstre apparut dans toute son horreur. De son énorme gueule coulait une bave acide et brûlante, et ses yeux cruels semblaient lancer des éclairs. Dans un fracas de branches brisées, la bête s'élança. Le cheval de Plume fit un écart, évitant ainsi la charge de l'animal. Notre héros brandit son épée et, d'un revers de lame, trancha la tête du monstre. Le corps de celui-ci s'effondra sur Plume qui, sous la violence du choc, perdit connaissance. Le cheval redevint souris, l'épée bâton et l'armure  œuf. Souris et œuf prirent place dans le mouchoir noué sur le bâton.

Quelques temps plus tard, nos deux compères arrivèrent, découvrant avec surprise le corps ensanglanté de la bête.

- Pêr ! Regarde, Le monstre est mort.

- Cela ne peut être que le seigneur que nous avons rencontré tout à l'heure, mais regarde ! Voici Plume inanimé.

- La bête l'a tué avant de périr sous les coups du chevalier.

- J'ai une idée, dit Yann, emparons-nous de la tête du monstre et partageons la récompense.

- Emmenons aussi les affaires de Plume, nous les remettrons au village.

Ce qui fut dit fut fait et, quand Plume reprit connaissance, il vit qu'armure, épée, cheval et tête de monstre avaient disparu, alors tristement, il prit la route en songeant que Gwenn lui serait à jamais inaccessible.

Quand il arriva au village, la fête battait son plein. Debout sur une estrade, le fils du charpentier plongeait avec avidité les mains dans un coffre rempli d'or. A ses côtés, le Seigneur s'apprêtait à unir sa fille en pleurs au fils du forgeron.

Lorsqu’elle le vit , Gwenn s'écria

- Plume ! Tu n'es donc point mort?

Plume ayant tout compris en voyant ses affaires et la tête de la bête posées sur l'estrade, répondit

- Je ne suis pas mort et c'est moi qui ai tué le monstre.

La foule incrédule se mit à rire mais quelle ne fut sa stupeur lorsque, dans les mains de Plume, l'œuf redevint armure, bâton épée et souris cheval. Nos deux brigands reconnurent en lui le chevalier qui avait vaincu la bête et demandèrent grâce. Gwenn épousa Plume et tous deux vécurent longtemps un véritable conte de fées.

 

 

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 13:55


Une voisine hospitalisée et nous voilà avec 5 lapins nains...
Non  ! une femelle était future maman  5+4 = 9 ! 
je ne résiste pas au plaisir de vous présenter les quatre petites boules de poils.
Et maintenant que vais je faire de tous ces petits cul poilus ? ....

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 20:19


Quelque part dans l'ouest sauvage

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 18:20


Il y avait dans le vieux village de St Herbot, une vieille maison où vivait un vieil homme. Chaque soir, assis devant la vieille cheminée, il restait de longues heures à discuter avec son ami le grillon.

- Grillon, petit grillon, fidèle gardien de ma maison. Je me fais vieux, si vieux. Hier, il m’a semblé entendre la karrigell de l’Ankoù*, je sens bien que le temps m’est compté et demain j’irai voir le recteur* pour mettre mes affaires en ordre avec Dieu.

Le lendemain le vieil homme fit ce qu’il avait dit, après s’être longuement confessé, il fit au recteur la demande suivante.

- Avant de mourir recteur, je veux faire un dernier vœux. Ma maison est mon seul bien et je veux dans ma mort comme de mon vivant rester près de la cheminée en compagnie de mon ami le grillon. Je veux donc que l’on m’enterre dans ma maison sous l’âtre de la cheminée.

Surpris par cette demande, le recteur s’y opposa avec force. Etre enterré dans un lieu autre que l’enceinte sacrée du cimetière n’était pas chrétien, mais devant l’insistance du vieil homme il fit mine de céder.

- ça ne fait rien se disait il. Une fois passé de vie à trépas nous le mettrons là où il doit être, le bon Dieu me pardonnera ce pieux mensonge.

Le soir même, le vieillard assis devant sa cheminée, s’endormit du sommeil dont on ne se réveille et ce soir là son ami le grillon s’arrêta de chanter.

Le lendemain, on fit creuser un trou au cimetière et le corps du vieil homme y fut déposé loin de sa chère demeure. Après une dernière bénédiction le recteur retourna à son presbytère. Oh ! Il n’avait pas la conscience tranquille, dame ! Ne pas respecter la dernière volonté d’un mort cela ne se fait pas, en terre bretonne.

Couché dans son lit clos il ne parvenait pas à trouver le sommeil, un grillon s’était introduit chez lui et son cri-cri lancinant semblait dire : recteur menteur, recteur menteur. Quand notre homme trouva enfin le sommeil, ce fut pire encore. Dans son rêve il voyait posé dans la cheminée un crâne humain dont les orbites vides le fixaient puis sortant de l’un de ceux-ci un grillon se mettait à chanter, recteur menteur, recteur menteur. Inutile de vous dire que ce fut la nuit la plus épouvantable qu’ait jamais passée le recteur.

Certaines personnes du village prétendent avoir vu dans la pâle lueur de l’aube, un fantôme en bonnet de nuit portant une pelle et trainant un grand sac au sortir du cimetière. Les gens racontent que ce serait l’ankou, mais dimanche à la messe monsieur le recteur l’a affirmé dans son sermon. Tout cela n’est que fariboles et imagination.

Vendredi 06 octobre 2009 article du télégramme : « Sous la pierre d’une cheminée dans une maison en ruine rachetée par des Anglais, des ouvriers découvrent un crâne humain. Pour l’anecdote celui-ci servait de refuge à un sympathique grillon des chaumières. »


ANKOU * souvent comparé à la mort l'Ankou est le passeur des âmes qu'il vient chercher avec sa karrigell ( vieille cariole aux roues grinçantes.
RECTEUR * Curé en bretagne

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 20:10



Un jour, j’écrirai l’histoire d’un enfant. D’un enfant qui croyait que le monde était beau et la vie éternelle.

Un jour, j’écrirai l’histoire, de l’ adolescent qui découvre que le monde n’est pas si beau et la vie pas si belle.


Un jour, j’écrirai la vie du jeune homme qui voulait changer ce monde idiot en jouant les rebelles.

Un jour, j’écrirai l’histoire d’un homme qui vivait dans un  monde   métro boulot dodo

Le dimanche on s’fait la belle.


Un jour je conterai l’histoire de celui qui voulait croire que dans ce monde noir restait un peu d’espoir.


Il finit dans un mouroir

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 17:20

Je me prétends conteur d'histoires, ni bon, ni mauvais, simplement quelqu'un qui raconte. Mes histoire je les puise dans mon imaginaire, dans ce que j'ai vu, dans ce qui m'entoure, dans mes joies et mes souffrances. Quand je conte je préfère le coin de table, près de la cheminée ou du vieux poêle. Je ne suis pas un artiste alors ne me proposez pas de micro, d'estrade, de jeux de lumières je laisse ça à d'autres plus talentueux que moi. Moi je veux simplement être là au milieu de vous, partager nos émotions, me nourir  de vos regards et de votre écoute, parler à vos coeur plutôt qu'à vos oreilles et tant pis pour les sourds. Mes histoires ne sont pas dans un livre et si je les mets sur ce blog c'est que peut être ... L'une d'entre elle va vous plaire et vous la conterez à votre tour et elle passera dans d'autres oreilles d'autres bouches où elle se transformera, en un mot, elle vivra. Puisez, usez en avec la bénédiction de l'auteur rappelez simplement que c'est un conte du passager conteur des monts d'Arrées en belles terres de Bretagne.

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 16:22


Il faisait froid en ce soir de Noël et le vieil homme qui marchait dans la neige était seul. Il marchait d’un pas rapide vers une maison où personne ne l’attendait, car je vous l’ai dit le vieil homme était seul. Il faisait froid, si froid dans son cœur que l'amour avait oublié. Il en avait pourtant rêvé de cet amour, de cette fille aux cheveux blonds comme les blés, au regard couleur du ciel, aux mains si douces et si chaudes qui le hantait la nuit pour disparaître au matin. Le temps avait passé, il ne l’avait jamais rencontrée et ce soir, le vieil homme était seul. Le froid se faisant plus vif, il allongea le pas pour se rendre chez lui. A un moment il s’arrêta et leva un instant son regard vers le ciel, juste à temps pour apercevoir une étoile filante mourir dans la nuit.


- Faire un vœu, pensa-t-il. Ah ! Si j'avais vingt ans !


Il reprit La route mais dans sa hâte, au détour du chemin, il heurta brusquement une personne qu'il envoya rouler dans la neige.


-Pardonnez au vieil homme que je suis, balbutia t-il

 

- Vous vous moquez, répondit une voix féminine, vous avez tout au plus vingt ans, mais aidez moi plutôt à me relever.

.
Sous le châle qui couvrait sa tête, un doux visage bordé de cheveux blonds lui apparaissait. Elle avait les yeux couleur du ciel, les mains douces et chaudes, c'était elle ! Celle dont il avait si souvent rêvé. Elle était jeune et belle. Il était vieux et laid, il fit un pas en arrière.


- Vous pourriez au moins m'aider à ramasser mes affaires, s'exclama t-elle !


Il se pencha et se mit en devoir de ramasser le contenu du sac de la demoiselle.


- Je suis désolé, balbutia t-il encore.


Soudain, il s'immobilisa. Là dans la neige, un petit miroir de poche entrouvert lui renvoyait son image. Ce n'était pas celle d'un vieillard aux traits usés par le temps mais celle d'un jeune homme en pleine force de l'âge. L'étoile ! Un vœu prononcé inconsciemment. Non il ne rêvait pas et cette jeune fille qui lui souriait l'air moqueur, en était la preuve. Il se releva fou de joie, c'était un miracle.


- Mademoiselle, dit-il, accepteriez-vous, pour me faire pardonner, de prendre un verre en ma Compagnie ?


Elle plongea son regard dans le sien, avant de répondre dans un sourire :

- Si cela peut vous donner bonne conscience, j'accepte avec joie.

Heureux, le cœur battant, il l'entraîna au grand café de la Terrasse. C'était comme s’ ils s'étaient toujours connus et chaque seconde les rapprochait davantage. Après avoir pris un verre puis deux, ils s'accordèrent pour réveillonner ensemble. Jamais soirée ne fut plus délicieuse car l'amour faisait son œuvre.

 

Quand vinrent les douze coups de minuit, la jeune fille prit un air inquiet, prétextant de se poudrer le nez, elle se leva et sortit de la salle.


- Comme son absence me semble longue, se dit notre homme.


Pour tuer son attente il se mit à détailler la salle et ses occupants. Tout à coup, son regard s'arrêta sur la grande glace qui ornait le mur. A l'endroit où il se tenait, l'image que lui renvoyait le miroir était celle d'un vieil homme, d’un vieil homme seul. Le charme était rompu, le rêve brisé, elle allait revenir et le découvrir sous sa véritable apparence. Non ! Il ne le supporterait pas, il se leva brusquement et s'enfuit en courant. Dans sa course éperdue qui ne le menait nulle part, il heurta violemment une vieille femme qu’il fit tomber. Lorsqu’il la releva il vit que celle-ci avait des cheveux gris comme un vieux blé mais ses yeux avaient la couleur du ciel et ses mains étaient si douces si chaudes.


- Moi aussi, j'ai vu l'étoile, dit-elle en souriant.

Alors ils levèrent tous deux les yeux vers le ciel. L'espace d'un instant on put voir une étoile bercer de lumière un jeune couple enlacé pour une éternité de bonheur.

 

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 19:56

Le père Mahaut avait un coq, une bête magnifique. Ah ! Il fallait le voir : dressé sur ses pattes de devant ( forcément, ça n’a pas de pattes arrières ces bestiau là) La crête en bataille, les plumes luisants au soleil.

On venait de loin pour voir l’animal et le père Mahaut en était fier. Un jour, un homme qui passait par là dit au père Mahaut.

- Quel beau coq ! Vous avez là père Mahaut. C’est vraiment le roi de la basse-cour.

- Comment ça ? Roi de la basse-cour, dit le coq qui avait entendu. Roi des oiseau Oui ! Il suffit que je me mettes à chanter pour que tout le monde se lève et c’est pas pour Danette. C’est moi le plus grand, c’est moi le plus beau, même un aigle à côté de moi c’est une cacahuète.

Une vieille poule se mit à rire.

- Regardez moi celui là ! Il se prends pour un aigle, alors qu’avec son gros ventre il n’est même pas capable de voler par dessus le poulailler.

- Comment ça ? Pas capable. attendez ! vous allez voir.

Et voilà notre coq qui se mets à battre des ailes de toutes ses forces. Le bon Dieu ou le Diable avait du l’entendre car voilà qu’une forte rafale de vent l’emporte jusqu’au sommet du clocher du village.

Cramponné à la croix, la pauvre bête était tétanisée et tous ces gens rassemblé en bas de l’église qui semblaient si petits, si petits.

- Descends de là tout de suite ! Criais le père Mahaut. Mais notre coq semblait avoir pris corps avec le clocher.

Il fallu faire venir les pompiers avec leur grande échelle, pour descendre le bestiau, qui plus jamais ne se pris pour un aigle.

Comme les gens du pays avaient trouvé ça joli, un coq sur un clocher, on en mis un en cuivre, tout doré, en souvenir de cette mémorable journée.

Vous savez maintenant pourquoi, il y a un coq sur votre clocher.

 

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 11:29
 


J'ai voyez vous un bâton pour chaque usage
pour promener dans les champs
un curieux petit Korrigan
pour mes sorties gauloises
 un sanglier hors d'âge
pour mes sorties nature
un aigle en sculpture
pour jeter des sorts
 une jolie tête de mort
pour faire table rase
 mon penn bazh
Et pour soutenir mes vieux os une belle canne en bouleau

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Présentation

  • : Penn Bazh bâton Breton
  • : Les Bretons brandissaient leurs terrible penn-bazh ! Je ne sais plus de quel ancien livre j'avais tiré cette phrase mais ce fut le début d'une belle aventure.
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